Vendredi, j’ai eu la chance de participer à un repas bière/met organisé par un restaurant de Poitiers, la cuisine de Comptoir.
Je connaissais déjà le chef pour avoir participé à une soirée bière/vin/met à La Cave Rocinante de Poitiers il y a quelques années. Le principe était déjà super cool, le chef d’un resto du Grand Poitiers était au fourneau et chaque plat était marié avec un verre de bière et de vin (choisi par Renée, la sommelière du Rocinante et Sylvain J le gérant de feu la cave à bière Le Houblon 
. On était une grande tablée, tous les plats étaient servis en même temps et on parlait de l’accord ; complémentarité, contraste… C’était il y a au moins 4-5 ans. Ces soirées me manquent et ce chef m’avait marqué. Quel plaisir de le retrouver chez lui cette fois-ci avec 5 bières de 5 brasseurs du Grand Poitiers. (Quel dynamisme à Poitiers 
!). J’ai loupé le 1er acte mais pas celui-là !! Personne ne m’a accompagné cette soirée malgré mes propositions…
J’ai débarqué au resto pour 19h30 peu après l’ouverture. Peu de monde encore installés. Mais ambiance à la cool. Finalement, j’ai eu la chance que le chef et chaque brasseur m’expliquent personnellement chaque plat et bière. Donc c’était top. J’ai pas tout capté n’étant pas un vrai amateur de gastronomie mais j’ai apprécié. Voici le menu :
Normalement je devais avoir 2 demis puis 3 galopins mais je me suis retrouvé avec 4 demis et un galopin pour le même prix 
Mais au final 0,23 sur l’éthylomètre NF soit 0,46g/L alcool dans le sang donc j’étais apte à rentrer chez moi 
Entrée :
Le brasseur de Ninja (ex brasseur de La Débauche) a fait un brassin spécial pour ce plat une bière blonde (base pils) avec une levure de saké et des prunes salés umeboshi pour jouer sur le côté rond acidulé avec une touche amer. Umeboshi — Wikipédia Très subtil, trop pour moi sans doute mais ça passait bien ; bref un beau délire créatif théorique avec des sushis délicieux (maki anguille fumés).
Poisson :
J’avais déjà goûté à l’Argonaute 17, une IPA single hop Galaxy ; bien mais qui manquait d’envergure aromatique à mon goût. Là, le poisson, les fruits de mers et le côté gras de la sauce allaient bien avec la sécheresse de cette IPA. Nickel. Le demi convenait bien ; mieux qu’un galopin. D’après Elisabeth Pierre, apparemment les IPA (amer/fruité/résineuse) se marie bien avec les sushi, poisson crus, coquillages ; à explorer donc.
Boeuf :
Les notes de fruits rouges de la sauce grand veneur qui résonne avec cette triple à l’épine de chez XIII de St Georges-des-Baillargeaux, magnifiques. C’est pas que beau, c’est à tomber.
Desserts :
De Mysteriis : bière dans l’esprit des trappistes quadruples, avec un côté caramélisé sans sucrosité qui était associée à un dessert pétales de pomme et compote
Les Pirates du Clain : une triple barriquée acidulée (leur première bière barrique) couplée avec un dessert esprit tarte satin. Bref un beau final. A retenter accompagné !
